Depuis 2016, l’aéroport international de Santiago (Chili) fait l’objet d’importants travaux pour la création d’un nouveau terminal. Malgré son ampleur exceptionnelle et sa vision de long terme, ce chantier, mené en synergie avec plusieurs entités de VINCI, est conduit sans perturber l’expérience des voyageurs. À Santiago, l’avenir s’écrit au présent.

Le cliquetis métallique des ceintures après l’atterrissage, le trajet jusqu’aux tapis roulants qui acheminent les bagages, le choix d’un taxi ou des transports en commun pour rallier Santiago et, enfin, la découverte progressive de cette ville fascinante rythmée par les méandres de la rivière Mapocho… Et, au loin, les sommets de la cordillère des Andes.

À première vue, il s’agit d’une arrivée classique, sans encombre, comme il s’en déroule des milliers au même moment dans le monde entier. Mais c’est justement ce calme apparent qui en fait un événement, un tour de force à la fois logistique et humain. Car, malgré les apparences, l’aéroport de Santiago est « en travaux ». Et même en « grands travaux » serait-on tenté de préciser.

Derrière les façades et le flux croissant des passagers, le site vit en effet une période de profonde mutation avec la construction du nouveau terminal international.

Un projet à l’ampleur impressionnante, le plus important projet bâtimentaire de VINCI, qui couvre une surface de 300 000 m2, dont 200 000 pour le nouveau terminal. En 2016, l’aéroport de Santiago accueillait 19 millions de passagers. En quatre ans, les travaux permettront de doubler la capacité de l’aéroport.

Et, pourtant, les avions atterrissent et décollent, les passagers débarquent et embarquent. L’aéroport maintient son niveau d’activité, tout en anticipant les flux à venir.

Cette efficacité est le résultat de la méthode mise en œuvre par le consortium fondé par VINCI Airports et ses partenaires Aéroports de Paris et le groupe de construction italien Astaldi, en étroite synergie avec VINCI Construction Grands Projets. Afin de coordonner toutes les étapes d’un chantier complexe, de la conception au suivi des travaux,

les équipes s’appuient sur le Building Information Modeling (BIM), un outil de modélisation 3D et de gestion du cycle de vie des ouvrages. En rassemblant toutes les données des bureaux d’étude, celui-ci permet de communiquer les mêmes informations à l’ensemble des acteurs du projet et de gérer toutes les facettes de l’ouvrage hors normes comme l’ont prouvé, dans des registres très variés, la construction par VINCI de la Fondation Louis

Vuitton à Paris ou celle du pont de Panama.

Comme sur tous ses projets, VINCI Airports a noué un dialogue constant avec les pouvoirs publics, afin de répondre le plus précisément possible aux attentes, aux enjeux de développement du territoire et aux particularités du site.

Grâce à ce partage des données et cette coordination poussée, l’aéroport de Santiago peut donc poursuivre son activité tout en anticipant l’avenir.

Demain, il offrira 67 portes d’embarquement, 70 nouveaux kiosques d’enregistrement en libre-service, doublera le nombre de places de parking sans oublier l’accès au Wi-Fi et les aires de jeux dédiées aux enfants. Il renforcera également sa place centrale dans le dynamisme et le développement de l’économie chilienne : outre le flux de passagers plus important, le nouveau terminal prévoit en effet plus de 1 900 m2 de surface commerciale.

Les premiers voyageurs en bénéficieront dès 2020.