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Positive Mobility

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La mobilité multimodale, une réalité pour aujourd'hui et pour demain

6 min Publié le

L’ère où la voiture individuelle constituait le socle de la mobilité est derrière nous. Au troisième millénaire, le transport de personnes s’appuie sur une offre étoffée, permettant de combiner plusieurs modes pour un trajet donné et de privilégier des usages éco-responsables en la matière. Et le digital devient un outil-clé pour soutenir le développement de la « multimodalité ».

Mobilité partagée, multimodalité, intermodalité : plusieurs termes et concepts cohabitent pour caractériser la transition initiée ces dernières années par le secteur des transports. La mobilité n’est plus un totem rigide, centré autour de la voiture individuelle ; les usages qu’elle recouvre sont désormais diversifiés et couvrent plusieurs modes. On parle globalement de Mobility as a Service, ou mobilité en tant que service : les voyageurs ont de plus en plus de moyens à leur disposition pour construire le mix qui convient le mieux à leurs besoins de déplacement quotidien, de façon personnalisée. L’assouplissement des flux de passagers va également de pair avec une coopération accrue entre les centres de transport urbain, notamment en matière de données.

Cette tendance n’en est encore qu’à ses prémisses, et est destinée à gagner encore en consistance et en accessibilité dans un futur proche, avec le digital comme accélérateur et « fluidificateur » de cette multimodalité.

 

Du métro au train, du train au vélo, du vélo à l’autopartage, etc.

Quelle forme aura le voyage 2.0 de demain, et quels avantages est-il susceptible d’offrir? Pour y répondre, prenons l’exemple de Vincent, qui habite à Lyon et qui est actuellement en déplacement à Paris pour y voir des amis. Il a son permis mais n’a pas de voiture, et veille autant que possible à favoriser des moyens de mobilité partagés, doux et responsables – autopartage, trottinette, vélo, bus… Ou encore le train, qu’il prévoit de prendre le lendemain vers Bordeaux pour y voir sa grand-mère. Quelques minutes avant son entrée dans la gare, il reçoit une notification sur son téléphone lui indiquant la voie de départ de son train. A bord, il pourra également consulter en ligne l’offre de restauration et commander un en-cas qu’il pourra passer chercher à la voiture-bar, sans file d’attente. Depuis la mise en service de la LGV SEA, le trajet est rapide : deux heures plus tard, il pose le pied sur le quai de la gare de Bordeaux Saint-Jean. Le ferroviaire, qui ne représente que 0,4 % des émissions totales de gaz à effet de serre du secteur des transports[1], est aussi un bon moyen pour Vincent de se mettre en cohérence avec ses convictions en matière de mobilité responsable. La conception et l’exploitation de la LGV SEA, par VINCI Concessions, bénéficient d’ailleurs d’une attention minutieuse en matière de préservation de l’environnement. En particulier s’agissant de biodiversité, avec la recréation de 400 sites naturels sur le tracé de la ligne ou encore la mise en place d’un réseau de 1 000 observateurs sur le terrain.

Le soir, Vincent utilise un site de covoiturage pour trouver un conducteur prenant la direction de Lyon le lendemain. Il trouve une place disponible pour un départ à 10h00 le matin.

Après 6 heures de route, il se fait déposer place Bellecour où il s’empresse de trouver, avec son mobile toujours, une trottinette électrique disponible en libre-service.

Il dispose de quelques jours pour préparer son prochain voyage, direction la Russie ! Directement accessible depuis l’aéroport Lyon-Saint Exupéry, Vincent prépare son voyage en utilisant les services de la start-up Kiwi, partenaire de l’aéroport, lui permettant d’acheter un billet combiné bus/train et un billet d’avion en effectuant une seule réservation, tout en disposant d’une garantie sur l’ensemble du voyage. Tous les accès au sol depuis et vers l’aéroport sont en effet désormais disponibles : Ouibus, Flixbus, Ouigo, TGV et Rhônexpress. Lyon-Saint Exupéry est le premier aéroport au monde entièrement optimisé sol-air.

Et pour profiter au mieux de son temps à l’aéroport et des différents commerces et lieux de restauration, Vincent utilise le service coupe-file afin de gagner du temps lors des contrôles de sûreté. Il est désormais prêt pour embarquer pour 3h40 de vol.

 

La multimodalité passe par la route… partagée

Arrivé dans la capitale russe, Vincent est accueilli par Anne, une amie qui réside sur place. Ensemble, ils ont programmé une semaine de visite à Saint-Pétersbourg pour découvrir les secrets de l’ancienne capitale de l’Empire Russe. Pour s’y rendre, ils se fient à Yandex-Drive, le plus grand service de covoiturage du pays qui propose une offre préférentielle sur la nouvelle autoroute M11 reliant désormais Moscou à Saint-Pétersbourg en moins de 6h au lieu de 9h auparavant. Les covoitureurs qui y recourent bénéficient notamment d’une économie de temps et d’argent aux télépéages. Inaugurée fin 2019, l’infrastructure pose de nouveaux standards en termes d’innovation (connectivité 4G), de sécurité (service d’urgence disponible 24/7) et d’environnement (création de passages dédiés à la faune locale, etc.).

Au total et en l’espace de quelques jours, Vincent aura parcouru des milliers de kilomètres et vécu une expérience de voyage étendue qu’il aura pu piloter sereinement depuis son smartphone. Formalités allégées, échanges avec d’autres voyageurs, trajets accélérés, avec un bilan carbone optimisé : les promesses de la multimodalité de demain sont prêtes à éclore…

 

[1] https://medium.com/edeni/le-ferroviaire-un-secteur-cl%C3%A9-de-la-transition-%C3%A9cologique-4c31cf3a7364