Positive Mobility

Le mot innovation revient aujourd’hui dans tous les discours, toutes les tribunes, tous les tweets. Au risque de perdre de sa force et de son sens… Car innover ne se limite pas à relever un défi technologique. Il s’agit avant tout d’agir dans un but précis, afin de proposer une avancée qui changera réellement la vie des utilisateurs. Innover pour quoi faire ? Les réponses de VINCI Concessions.

Sur la ligne LGV SEA

L’entretien régulier est crucial pour la Ligne Grande Vitesse Sud Europe Atlantique (LGV SEA) qui relie Tours à Bordeaux. Pour assurer cette mission déterminante, la collecte de données précises s’avère essentielle. LISEA, le concessionnaire, et MESEA, l’entreprise de maintenance, s’appuient sur un wagon de mesure, baptisé DRING. Il permet de compiler chaque semaine des données de haute qualité sur la géométrie de la voie. Avec ces éléments, il devient possible de se projeter dans l’avenir, d’anticiper l’évolution de l’infrastructure.

Pour quels bénéfices ? Grâce à cette innovation VINCI Concessions, la qualité et la sécurité de la voie ne cessent de progresser. Par ailleurs, la fréquence des interventions a été considérablement réduite. Un gain de temps et une optimisation budgétaire efficace pour un but clairement affiché : prolonger le cycle de vie global de l’infrastructure tout en assurant les meilleurs standards de sécurité.

À l’aéroport de Santiago (Chili)

VINCI Airports a réalisé des travaux d’envergure à l’aéroport de Santiago. Un chantier impressionnant mené sur deux fronts : d’abord les travaux de transformation du terminal existant (pour le dédier aux vols domestiques) puis, en parallèle, la construction d’un nouveau terminal international. Dès les premières étapes de conception, les équipes de VINCI Construction Grands Projets ont utilisé le logiciel BIM (Building information modeling). Cet outil permet de concevoir des modèles 3D de l’ensemble des infrastructures. Il centralise aussi toutes les informations communiquées par les divers acteurs des chantiers. Avec BIM, il est possible de préparer, au plus tôt, les plans de maintenance des bâtiments, de suivre, au plus près, l’évolution du chantier.

Pour quels bénéfices ? Avec BIM, la coordination de toutes les entreprises engagées dans le chantier est optimale. Un atout pour maintenir un haut niveau de qualité et respecter les délais. De plus, BIM offre la possibilité de se projeter, dès le début du projet, vers des questions essentielles pour l’avenir des infrastructures (résilience, maintenance, entretien…).

Grâce au projet MEGE et aux tétrapodes

Une infrastructure est construite pour durer et, parfois, faire face à des situations météorologiques exceptionnelles. Le projet MEGE (Structural Monitoring of Large Structures) se concentre sur l’évolution des constructions lorsqu’elles sont soumises à des efforts anormaux, ainsi qu’à leur évolution dans le temps. MEGE a ainsi permis d’aboutir à deux innovations. Tout d’abord, un relevé de forme pour le brise-lames de Berm, soumis à une forte érosion en raison de l’action des vagues sur ce site. Il s’agit d’effectuer une évaluation continue et en ligne de l’état de l’infrastructure. La deuxième avancée significative de MEGE est la possibilité de surveiller les déformations de la structure de la piste d'atterrissage en mesurant les déflexions de ses dalles et de ses poutres de soutien.

 Pour quels bénéfices ? Avec MEGE, les équipes identifient les besoins d’intervention. Elles améliorent ainsi la sécurité tout en garantissant une réduction des coûts d’inspection et de réparation.

Au Japon, l’aéroport international du Kansai, géré par VINCI Airports, se situe sur une île artificielle de la baie d’Osaka. Un emplacement qui l’expose aux typhons et aux tremblements de terre fréquents dans cette région. Pour renforcer la résilience de cette infrastructure hors-normes, VINCI Airports a conçu des structures en béton en forme de tétrapodes, très efficaces, une fois immergées, pour dissiper l’énergie des courant marins.

Pour quels bénéfices ? Ces structures protègent l’aéroport de la houle et des risques de submersion. 48 000 tétrapodes entourent ainsi l’aéroport du Kansai.

Au Pérou

Lima Expresa, filiale péruvienne de VINCI Highways (VINCI Concessions), a signé un accord avec Waze, l’application d’assistance à la conduite. Le centre de contrôle des opérations des voies express est ainsi informé en temps réel des incidents enregistrés sur l’application par les utilisateurs. Dans le même temps, l’application est automatiquement mise à jour si un incident est détecté par l’une des 120 caméras de contrôle installées sur les voies. Il permet également de réduire le temps nécessaire pour activer l'assistance routière, les grues, les équipes d'ambulance ou les pompiers et la Police nationale. Via 40, la filiale colombienne de VINCI Highways, devrait rapidement intégrer elle aussi ce nouveau système.

Pour quels bénéfices ? Grâce à cette information constante, les automobilistes peuvent adapter leur trajet. Résultat : une fluidité accrue du trafic sur des infrastructures très utilisées dans des zones urbaines denses.

En France

Innovation VINCI Airports, l’application mobile MONA se présente comme le compagnon de voyage de demain : ses utilisateurs voient les portiques de l’aéroport s’ouvrir en présentant simplement leur visage – plus besoin de sortir leurs papiers avant d’embarquer ! La simplicité reste le maître-mot de l’opération : après s'être enregistrés, les voyageurs procèdent à une lecture biométrique et, à la porte d'embarquement, ils utilisent uniquement la reconnaissance faciale. Inutile ainsi de présenter à nouveau leur carte d'embarquement et leur pièce d'identité.

Déjà disponible à Lyon-Saint Exupéry, cette innovation est en cours d’adoption par d’autres aéroports du réseau.

Outre le service de biométrie, MONA fait également office de compagnon de voyage numérique pour chaque vol, afin de fournir au passager des informations personnalisées et en temps réel pour accompagner le voyage étape par étape.

Pour quels bénéfices ? Une toute nouvelle expérience voyageur, plus simple, plus fluide ! Les voyageurs disposent ainsi de plus de temps pour profiter des services mis à leur disposition dans l’aéroport.

Avec les robots japonais

La sécurité des passagers constitue un chapitre essentiel de l’expérience client. Au Japon, l’aéroport de Kansai a développé des patrouilleurs autonomes. Ces robots novateurs viennent en appui des équipes de sécurité. Ils naviguent sur des itinéraires de patrouille. Durant leur trajet, leur caméra intégrée leur permet de capturer des images afin de surveiller encore plus de zones.

Pour quels bénéfices ? Safety first ! Une sécurité renforcée et un environnement aéroportuaire plus agréable, plus sûr, pour tous les passagers.

Avec des robots en France

Lyon Aéroport teste un robot autonome de contrôle des clôtures afin de pouvoir renforcer et automatiser les contrôles de sécurité au sol. Grâce à la technologie LiDar, le robot contrôle avec fiabilité un large périmètre extérieur.

Pour quels bénéfices ? La sécurité avant tout !

À l’aéroport de Lisbonne

L’utilisation pertinente des données est aujourd’hui la clé de nombreuses innovations. À l’aéroport de Lisbonne, les équipes ont concentré leur attention sur le temps de roulage des avions. Il s’agit d’analyser le plus précisément possible les émissions de carbone et la consommation de carburant lors des mouvements au sol des appareils. Des indicateurs qui sont ensuite partagés, à partir d’un outil commun, avec les divers acteurs et plus particulièrement les compagnies et le contrôle aérien.

Pour quels bénéfices ? Réduire le temps entre les blocs d’atterrissage et de décollage afin de limiter au maximum l’empreinte carbone des appareils au sol. Une étape capitale pour évoluer vers des aéroports de plus en plus durables.

À l’aéroport de Salvador de Bahia

Tout système de climatisation produit, par effet de condensation, de l’eau qui est ensuite « gaspillée ». L’aéroport de Salvador de Bahia a donc décidé d’en finir avec cette pratique. Les 23 équipements de climatisation du site (qui génèrent en moyenne deux litres d’eau par minute) sont désormais récupérés. Au total, 17 200 m3 par an sont ainsi stockés et réutilisés pour alimenter les tours de refroidissement de l’aéroport.

Pour quels bénéfices ? En finir avec le gaspillage ! Ce système de récupération réduit la consommation d’eau de 25 %.

A l'aéroport de Lyon

L'expérience passager est une vraie préoccupation pour nos aéroports. 4 nouvelles solutions interactives numériques dans le terminal sont actuellement testées sur Lyon pour améliorer le temps passé à l'aéroport.

• Le passager peut interagir avec un jukebox pour choisir la musique diffusée en porte d'embarquement.
• Il peut consulter des vidéos de réalité virtuelle sur une borne pour découvrir et voyager dans différentes destinations... avant le vol.
• Le passager peut réserver à l'avance ou sur place une cabine calme et connectée, pour un appel ou une session de travail spécifique.

Pour quels bénéfices ? L'expérience et la satisfaction avant tout ! Nous voulons que le temps passé à l'aéroport soit considéré comme un moment agréable, pendant lequel les passagers peuvent bénéficier de services expérientiels et divertissants. Ainsi, nous créons de la valeur pour la marque, de la fidélité et des revenus supplémentaires potentiels.