Un aéroport, une route ou un réseau ferroviaire sont des ouvrages qui vivent et évoluent dans le temps, sous l’influence de leur environnement. L’essentiel pour ces infrastructures est de ne pas subir ou de ne pas se laisser surprendre pour offrir en permanence la meilleure qualité de service. C’est pourquoi VINCI Concessions met l’accent sur la résilience de ses sites, leur capacité à anticiper ou répondre à différents types de risques. Une exigence qui passe par des outils technologiques de pointe mais aussi de la formation et qui vise un double objectif : améliorer en permanence l’expérience client et renforcer la sécurité de tous les voyageurs. Six mots clés pour comprendre cette dimension essentielle de notre activité.

Risque météorologique

La résilience d’une infrastructure est directement liée à son environnement, à la géographie qui l’entoure. Et, donc, aux risques météorologiques d’une région. Un critère d’autant plus important avec la progression du réchauffement du climat et la multiplication d’événements extrêmes (tempêtes, marées, fortes crues…). Il s’agit d’anticiper, de prendre en compte, dès la conception et la construction, les données de chaque lieu pour bâtir des sites réellement résilients, capables de résister ou s’adapter à des conditions exceptionnelles.

Et concrètement ? Au Japon, par exemple, l’île artificielle accueillant l’aéroport international du Kansai est encerclée par un mur de soutènement. Le but ? Protéger l’infrastructure d’une brutale montée des eaux. Durant toute la durée de la concession, VINCI Airports mène des travaux permettant d’élever la hauteur de ces parois afin de prévenir les dommages des éventuels typhons ou des marées hautes.

Climat

La lutte contre le réchauffement climatique passe également par une approche résiliente des infrastructures. Chez VINCI Concessions, cet engagement prioritaire est intégré dans la conception mais aussi la maintenance des sites pour en faire une réalité et anticiper les défis climatiques à venir. C’est ainsi que les ouvrages deviennent durables.

Et concrètement ? L’aéroport de Salvador Bahia s’est positionné comme un pionnier, au Brésil, en devenant le premier aéroport zéro effluent du pays : 100 % des effluents sont traités et transformés en eau de réutilisation. Autre avancée déterminante effectuée en 2020, le site ne dépose plus aucun déchet solide dans les décharges, grâce à la récupération et à la valorisation de tous les déchets générés. Il s’agit de l’un des objectifs majeurs de la politique environnementale globale de VINCI Concessions. S’inscrivant dans cette ligne générale, l’infrastructure s’est aussi équipée de la première centrale solaire dans un aéroport brésilien. Elle lui permet de répondre à 30 % des besoins en énergie du terminal passager. Autant de réalisations concrètes qui lui ont valu le prix Via Viva 2020, décerné par le gouvernement, cinq mois seulement après avoir été désigné comme « l’aéroport le plus durable du pays » par l’Agence nationale de l’aviation civile.

Pandémie

La notion de résilience ne se cantonne pas aux risques environnementaux. VINCI Concessions développe une approche plus large, englobant tous types de risques. La crise sanitaire de la COVID 19 a rappelé à l’ensemble de la planète que le risque de pandémie n’était pas une théorie ou un scénario de fiction. Dans ce type de situation, les équipes et les infrastructures ont un rôle à jouer, afin de limiter et contrôler les risques.

Et concrètement ? Face à la pandémie de COVID-19, VINCI Airports a déployé, dans l’ensemble de ses sites, la campagne internationale de mesures sanitaires « Protecting Each Other ». Elle s’appuie sur les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ou des agences des Nations Unies comme l’Organisation de l’aviation civile internationale. Le dispositif a fait l’objet d’un audit et a notamment été certifié par Bureau Veritas (l’un des leaders mondiaux des tests et certifications) en France, au Portugal, au Royaume-Uni ou encore au Costa Rica.

Sécurité

Un site résilient vise à renforcer la sécurité de ses utilisateurs. C’est l’une des priorités de VINCI Concessions : placer les évolutions technologiques au service d’une expérience voyageur optimale.

Et concrètement ? À Lima (Pérou), les voies express construites par Lima Expresa (filiale de VINCI Highways) sont équipées de plus de 120 caméras surveillant le trafic en continu. Un dispositif qui permet de remonter les informations à deux centres de contrôles, ouverts 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Près de 200 000 véhicules empruntent quotidiennement ces autoroutes. La fluidité du trafic représente donc un enjeu majeur. Avec son approche smart et connectée, VINCI Concessions garantit le développement de la mobilité tout en maintenant ses routes sures.

Building Information Modeling (BIM)

C’est l’un des outils clés de la résilience, utilisé par VINCI Concessions dans de très nombreux projets. Le BIM (Building Information Modeling) conjugue la technologie de prévisualisation 3D avec une plateforme collaborative. Dès la phase de conception et durant tout le chantier, l’ensemble des intervenants partagent des informations et des données. BIM facilite ainsi la communication et l’avancée des ouvrages. Mais il permet aussi de constituer une base de données évolutive, particulièrement utile pour prendre des décisions tout au long du cycle de vie, pour anticiper les évolutions inévitables des sites et de leur environnement.

Et concrètement ? En Allemagne, l’autoroute A7 Bockenem-Göttingen relie la Bavière au Port de Hambourg. Sur cet axe stratégique, l’outil BIM est utilisé pour la maintenance préventive. Des capteurs placés dans l’asphalte fournissent en temps réel une visualisation de l’état des routes. Ils permettent de renforcer la sécurité des automobilistes, de limiter les interventions sur voies et les perturbations du trafic.

Smart

Les infrastructures intelligentes ou « smart » ont été conçues pour dialoguer avec les équipes qui les opèrent et les passagers qui les utilisent. Pour cela, elles ont recours au potentiel de l’intelligence artificielle ou l’Internet des objets. Elles peuvent ainsi transmettre en temps réel des informations sur leur évolution, leur performance ou leur besoin de maintenance. C’est une facette primordiale qui consolide la résilience des sites.

Et concrètement ? la Ligne Grande Vitesse SEA reliant Tours et Bordeaux transmet, grâce à des capteurs disposés sur les rails, toutes les informations utiles à son bon fonctionnement et à sa maintenance. Par exemple, un algorithme traite les données de géométrie de la voie selon 13 paramètres tous les 25 cm de rail.

Autre innovation, l’outil Time qui offre la possibilité de contrôler en temps réel des éléments aussi importants que la température des rails notamment. Une avancée technologique qui a un impact direct sur la qualité de service et les conditions de voyage des passagers : le taux de régularité de la ligne atteint les 97 % et le taux de satisfaction des passagers est de 95 %.