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International et local : conditions d'un développement réussi

6 min Publié le

Depuis plus d’un an et demi, la pandémie perturbe les échanges entre pays comme rarement dans notre histoire. Or, en dépit de cette crise, en 2020 comme en 2021, VINCI Concessions a confirmé la résilience de son modèle tout en poursuivant l’internationalisation de ses activités.

 

En Europe, nous avons signé un partenariat public-privé de construction et exploitation routières en République Tchèque, une première pour nous, et en Allemagne avec, là aussi une première, un projet portant sur une route fédérale dans le land de Thuringe ; sans oublier la concession de l’aéroport d’Annecy en France que nous opérerons dès 2022.

En Amérique Latine, nous avons encore renforcé notre présence au Brésil en remportant l’exploitation de l’aéroport de Manaus et de six plateformes régionales en Amazonie.

Parallèlement, VINCI Concessions a conclu son tout premier partenariat public-privé (PPP) en Afrique : la transformation de l’axe Nairobi-Nakuru-Mau Summit en autoroute 2×2 voies – un projet éminemment stratégique pour l’économie du Kenya et, notamment, pour le développement touristique de la vallée du Rift. Grâce à ce PPP emblématique, VINCI Concessions est désormais présent dans 24 pays.

Au vu du contexte actuel, je conçois que cette stratégie d’internationalisation volontariste puisse sembler contre-intuitive. En réalité, elle repose sur une vision de long terme et une conviction profonde figurant depuis toujours au cœur du modèle de VINCI Concessions : avec le progrès des moyens de transport et de communication, l’horizon des États, de leurs citoyens et de nombreuses entreprises est devenu mondial. Faire machine arrière sur cette grande avancée de l’humanité serait à mon sens délétère. Cela même si la crise sanitaire a agi comme un révélateur de fragilités à corriger dans certaines supply chains. Et même si le défi climatique rend urgente et impérative la transition écologique et énergétique dans toutes les filières de mobilité.

J’ai la conviction que l’internationalisation des échanges, des relations – des voyages, tout simplement – est une chance. Et qu’elle mérite d’être défendue – notamment en rendant la mobilité internationale toujours plus accessible et responsable. Pourquoi ? Parce que l’internationalisation rend plus fort. Pour les États, c’est une évidence : jamais aucun projet autarcique n’a durablement permis d’accroître le bien-être des populations. Et tous les pays, des plus avancés aux plus émergents, savent combien la connectivité internationale de leur territoire constitue un facteur décisif de rayonnement économique, diplomatique et culturel.

 

Ensuite, l’internationalisation rend plus résilient. Pour une entreprise comme VINCI Concessions, au modèle volontairement décentralisé, la valeur réside certes dans les économies d’échelles liées à un grand volume d’activités, mais surtout dans la possibilité d’agir en réseau : avoir suffisamment d’envergure pour moins subir les fluctuations cycliques régionales ; être en prise directe avec les grands foyers d’innovation de la planète ; repérer et tester les meilleures pratiques là où elles émergent, avant de les partager à grande échelle. Cette résilience de réseau international a d’ailleurs plus que fait ses preuves lors de la pandémie. Parce que nous avions directement éprouvé en Asie les premiers impacts de la crise sanitaire début 2020, nous avons pu prendre plus facilement et efficacement les mesures d’adaptation adéquates lorsque la Covid-19 est arrivée, quelques semaines plus tard, dans nos implantations européennes puis américaines.

 

Enfin, l’internationalisation est utile au développement local ‑ elle lui est même, pour une large part, consubstantielle. Particulièrement dans les pays émergents, l’implantation d’un acteur international comme VINCI Concessions constitue un formidable accélérateur. Grâce aux investissements que nous apportons et aux emplois que nous créons. Grâce aux expertises et savoir-faire techniques que nous transférons. Grâce aux expériences que nous partageons et aux formations que nous proposons. Et bien sûr, grâce à toutes les opportunités que nos métiers ouvrent aux territoires via une mobilité routière, aérienne et ferroviaire rendue plus étendue, plus simple, plus sûre et plus durable.

 

Cette poursuite de notre internationalisation dans de nouvelles géographies, c’est le signe de la confiance qu’inspire notre modèle à long terme, fondé sur l’investissement et l’innovation au service de l’expérience des voyageurs et de la transformation écologique de nos infrastructures. En phase avec l’ambition environnementale du groupe VINCI, c’est notre priorité et, loin de nous freiner, cette crise nous invite au contraire à accélérer pour préserver ce bien essentiel de l’humanité qu’est la mobilité, dans le respect de la planète.

 

Nicolas Notebaert, directeur-général de VINCI Concessions

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